Le raid des Carpates de : MSR

Une destination originale et pas trop lointaine (financièrement) ; j'ai "accroché" rapidement. Surtout que ce raid ne s'adresse qu'à des motards.
On peu avoir des a priori pour ce pays avant de partir, mais ils avaient disparu au retour : les roumains sont très sympas et hospitaliers (en plus, ils parlent souvent le français)

Description

de la neuvième éditions, été 98.
Date : Août chaque année.
Duré : 11 jours.
Participants :Nous étions une bonne quinzaine, des amis de l'organisation, venaient rouler avec nous deux a trois jours chacun.
Encadrement : Cinq personnes (dont trois roumains) en permanence. Ils ont une camionnette avec une grande remorque bâchée et des motos. Un infirmier-participant était aussi de la partie.
Prestations : Pension complète. -- Road book -- guide de conversation --
-- assistance médicale et mécanique (transport de moto H.S. dans la remorque) -- --transport des affaires perso : sans soucis.
-- les voitures, camionnettes et remorques restent à l'hôtel de Baïa mare. -- road-book distribué chaque jours.
Trajet : Pour le r-d-v avec le raid voir la
Deux chose à signaler : à la frontière Autrichienne (ou hongroise si je me trompe), il y a l'autoroute à payer à la semaine/mois et année au choix. Des participants l'on aris après s'être fait arrêter : la prune !
S'arrêter pour acheter le petit autocollant à rajouter sur le pare-brise, c'est mieux.
La deuxième : .
Programme : Le premier jour : contrôles, présentation du raid, et une grande boucle de 40 Km. les autres jours, beaucoup de piste, peu de route, de la montagne, des sentiers, du technique , bref c'est typé enduro : raid intéressant pour le plaisir du pilotage. Sur le parcours, l'occasion de visiter le château (les ruines) de Dracula ! Une journée de repos libre et/ou initiation au "scooter" sur un grand lac. La deuxième journée de repos permet de s'initier au speeday (avec moto 500 Jawa) ou si la piste n'est dispo, de faire la course sur le circuit avec votre machine. .
Hébergement :-- 7 nuits dans des hôtels très corrects. -- 2 ou 3 gîtes.
-- La deuxième nuit, on a été "hébergé chez l'habitant" dans un petit village. Après avoir mangé tous ensembles, on a été réparti dans des familles. Le contact était plus intéressant que lorsque l'on passe en moto rapidement. mais en partie à cause du road book, nous n'avons que passé la fin de soirée et le moment du petit-déj avec nos familles (départ assez tôt pour l'étape du jour).
-- Une nuit dans un immense monastère (immense par ses bâtiments et par les terrains autour).
Repas dans le grand réfectoire avec les moines (orthodoxes).
Un moine fou pensant que nos moto était des machines du diable, en a sucré 6. Par chance le sucre en poudre se detecte facilement quand on fait le plein (le bouchon du réservoir le fait "croustiller" sur son pas de vis). Les prochaines éditions n'y passeront plus.

Repas : EN PENSION COMPLETE, c'est rare car normalement on doit se débrouiller, dans les autres raids, pour les repas du midi. Ici c'était généralement au restaurant (toujours à propos du déjeuner), sauf deux fois où c'était "panier-repas". Il me semble important de signaler que l'on a très bien mangé pendant le raid (ça "creuse" la moto). On a donc souvent goûté à des spécialités... bon j'arrête-là ou plutôt non, je ferais bien des pages de recette de cuisine moi !
Les petit-déj était particulièrement copieux (fromages, charcuteries, et du classique), Mais difficile de trouver du chocolat a mettre dans le lait car c'est : café, thé ou lait chaud.
les étapes : 
Road-book : aï, il manque de dessins précis (il y a beaucoup de dessins ou même de distances qui ne collent pas assez à la réalité). Il y eu même des croisements non indiqués dessus. Heureusement que par endroit l'organisation avait fléché l'itinéraire ou même, nous a fait rouler en convoi.
Par endroit c'est très grand et désertique, il n'y a pas vraiment de pistes (rouler au cap serait, dans certain cas seulement, une solution) : pas évident de tout mettre sur papier.
On a eu la bonne surprise (une fois ou nous étions pommés) d'être invité-de-passage à un mariage dans un village qui n'était pas du tout sur l'itinéraire :

Conclusions : J'ai été emballé par la Roumanie, les gens sympa et le coté dépaysant : en ville, on est dans les années 70 et la campagne, au début du siècle (le 20éme). On n'a pas seulement la sensation d'un anachronisme, mais aussi la sensation de liberté. Pas de randonneur pédestre (le genre qui fait des yeux noire), pas de chasseur partoup et de maires qui interdisent les chemins aux véhicules à moteurs. Vous m'avez compris ; imaginez rouler entre les Alpes et les Pyrénnés sans sensation de déranger... (voir plus bas : les dernières photos)
Pour le tarif, c'est trés raisonnable.
Un séjour réussi au niveau, plaisir du TT et, tourisme.
A prévoir : rien de particulier. Pour les gommars : un de chaque en gomme moyenne suffit, mais au cas ou, un AR de secours peut dépanner.
Monnaie : Le leu (des lei). On ne peux en acheter en France Prévoir plutôt des Deutsche Mark qui sont également acceptés en Autriche et Hongrie, éventuellement des Dollars. Le change au noir est souvent une arnaque. Le coût des achats pour nous est environ moitié moindre, même le carburant ! mais l'inflation galope.
Autonomie : Au moins cent Km, le réservoir d'origine suffit pour les poum-poum. Pour les 2 temps d'enduro, un réservoir d'endurance est nécessaire.
A signaler : - o° d'alcool dans le sang dans le pays. j'ai été contrôlé qu'une fois. Je bois de l'eau la journée (et je suis raisonnable le soir, en général) : la police n'avait pas d'alcotest mais... - On a un contact avec des enduristes Roumains. Leur ramener vos anciens journaux moto, casques, plastrons, bottes, pneus etc etc (même un peu abîmés). Cela leur fera plaisir, ça les aidera bien car, s'il est difficile de trouver ce matériel en Roumanie, il encore plus difficile pour eux de se les offrir.
- Pas d'édition 99.
- L'édition 2000, aurais due être réservé à tout ceux qui y ont déjà participés mais elle à été annulé.
- J-C T (l'organisateur) ma confirmé que pour le moment : le raid n'existe plus maleureusement (...).